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Mémoires, soutenances au sein des filières

Institut de Formation et de Recherche En Santé
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La fin de l’année scolaire approche à grand pas pour tous les étudiants, l’occasion de revenir sur les mémoires et diverses soutenances de cette période.

Le Grand Chelem des filières de l’IFRES

Pour la deuxième année consécutive, les étudiants de 4ème année de l’IFMK ont réalisé des posters pour mettre en avant leurs travaux dans un congrès scientifique.

Les étudiants de 3ème année en Pédicurie-Podologie sont allés à l’exposition, l’occasion d’un échange interprofessionnel. Des idées ont germé à cette occasion en constatant la complémentarité des thématiques de mémoire et une mise en commun possible.

Les étudiants de 3ème année en Psychomotricité se sont lancés pour présenter leurs mémoires en 180 secondes sur le principe de ma thèse en 180s.

Les mémoires en ergothérapie ont donné lieu à de belles productions, dont une lettre ouverte sur les pratiques écoresponsables en ergothérapie et l’injustice occupationnelle pour les générations à venir.

Le concours du meilleur mémoire normand de kinésithérapie respiratoire

Hugo Adam, élève à l’IFMK, a terminé deuxième au concours du meilleur mémoire normand de kinésithérapie respiratoire Hugo pour son travail intitulé « La prise en charge du kinésithérapeute chez le patient atteint de dyskinésie ciliaire primitive »

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L’IFPP répond présent au « plan anti-chute des personnes âgées déployé en région » de l’ARS

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Le plan anti-chute des personnes âgées déployé en région

Lancé en février 2022, le plan national triennal antichute des personnes âgées, a pour objectif de réduire drastiquement à domicile ou en institution la proportion de chutes mortelles ou entraînant des hospitalisations des personnes âgées de plus de 65 ans, soit une diminution de 20% en 3 ans.

Il s’articule autour de cinq axes et un axe transversal :

En France, les chutes des personnes âgées entraînent chaque année plus de 130 000 hospitalisations et plus de 10 000 décès. Ces chutes ont des conséquences physiques, psychologiques, sociales et marquent une rupture dans la vie des individus et une perte d’autonomie. Elles représentent la première cause de passage par un service d’urgence.

L’IFPP répond à l’appel à projets

L’IFPP suite à un appel à projet émanant d’une direction d’un groupement d’ehpad transforme cette demande en expérience pédagogique auprès de ses étudiants de 2ème année. L’appel à projet fait suite à une demande de l’ARS dans le cadre de son « plan anti-chute des personnes âgées déployé en région. »

L’IFPP a proposé aux étudiants pédicure podologue d’apporter une réponse à cet appel. Pour se faire ils se sont appuyés sur les ressources des Unités d’enseignement transversal de la licence sciences du soin. En s’appropriant ces concepts ainsi que ceux de la méthodologie de projet déployé lors de leur service sanitaire ils ont été force de proposition.

Les étudiants se sont organisés en promotion entière afin de pouvoir construire un dossier de présentation. Deux axes ont été développés, la prévention et l’hygiène du pied, la prévention des chutes. Les étudiants se sentent prêts à assurer une formation de 3 jours auprès de publics variés : soignants, patients et aidants.

Cette innovation est une approche originale de l’interprofessionnalité et ouvre l’IFPP sur l’extérieur, approche qu’ils ont modélisé grâce à ce schéma résumant la compétence professionnelle déployée.

Soirée débat : La place de la Kinésithérapie au sein du système de santé

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Le 25 mai dernier avait lieu une soirée débat concernant la place de la kinésithérapie au sein du système de santé.

Différentes personnalités se sont déplacées pour l’événement et nous les remercions chaleureusement, notamment madame Guittet-Renaud et madame Chauvin, représentantes de l’ARS. Nous sommes également reconnaissants de la venue de monsieur Dumas, secrétaire général du conseil de l’ordre des masseurs kinésithérapeutes et de monsieur Sertin, député de la 6ème circonscription du Calvados.

Ce débat avait comme fil conducteur la question de l’organisation de l’accès aux soins en masso kinésithérapie. Ainsi, quatre sous-thématiques ont permis d’y répondre sous des angles différents.

Les animateurs de ce débat, étudiants à l’IFRES, ont commencé par évoquer la régulation de l’installation en kinésithérapie. Cette dernière s’effectue selon un indicateur d’accessibilité potentielle localisée, calculée à partir du niveau d’activité du masso-kinésithérapeute, de la population à l’échelle d’une commune et de la distance d’accès à des soins MK. Cette régulation a pour volonté de favoriser l’équité des soins pour tous les français, quel que soit leur lieu de résidence. Cependant, il semblerait que le calcul de l’offre nécessaire de soins MK soit difficile à réaliser afin de la faire correspondre au plus près des besoins à une échelle locale.

La question de la place et de la prévention et la promotion de la santé s’est posée. Les invités ont tenu à rappeler que les MK ont à la fois les compétences pour valoriser ces types d’activités selon le code de santé publique, mais peuvent les exercer de différentes manières : au sein de projet de santé de dispositif de coordination (MSP, CPTS), en répondant à des appels à projet, en initiant des partenariats avec des acteurs publiques (collectivités) ou privés (entreprises).

Le débat s’est ensuite poursuivi sur le thème de l’accès direct. Les différents invités ont rappelé que la dernière loi votée en vue de l’amélioration de l’accès aux soins (19.05.2023) a pour objectif de faciliter et de fluidifier le parcours de soin du patient. La question se pose alors pour le patient de pouvoir accéder aux soins MK selon s’il est inscrit ou non dans un disposition de coordination (MSP par exemple) le permettant. A terme, les différents invités soutiennent l’idée de tendre vers la généralisation de cette organisation dans un esprit de travail coordonné entre professionnels de la santé.

Enfin, la question des spécificités d’exercice en kinésithérapie a été abordée. Il semble important pour les invités de rappeler que ces spécificités doivent se placer au service des besoins des patients et que l’accès aux soins pour tout patient doit être respecté à l’échelle locale.

Ce débat enrichissant a été clôturé par un moment convivial avec les différents intervenants et les étudiants.

Les propos de ce débat sont rapportés par Rousselet Lia, étudiante au sein de l’IFRES.

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Depuis novembre 2022, les équipes pédagogiques de l’IFRES, se préparent à accueillir leurs futurs étudiants de 1ère année.

Après une phase de paramétrage de la plateforme Parcoursup, qui s’est déroulée entre le 14 novembre 2022 et le 12 avril 2023, pour les filières en ergothérapie, en psychomotricité et en Pédicurie-Podologie, les équipes pédagogiques de trois filières étudient désormais, de manière qualitative les dossiers des candidats ayant confirmés leurs vœux sur la plateforme Parcoursup, à savoir :

  • 525 vœux pour 44 places en ergothérapie
  • 141 vœux pour 16 places en pédicurie – podologie
  • 623 vœux pour 40 places en psychomotricité.

Les résultats pour les candidats seront connus le 1er juin 2023, selon le calendrier imposé par Parcoursup.

Ensemble des vœux saisis
pour l’année 2023
La Commission d’Examen des vœux analyse et classe les candidatures
Ensemble des places
disponibles (4 formations)

Les critères et indicateurs permettant d’évaluer les dossiers, ont été présentés et validés par chaque Commission d’Examen des Vœux, qui s’est réunie le 4 avril 2023. Le classement des candidats sera également présenté à cette même commission d’examen des vœux le 16 mai 2023.

Pour les filières en ergothérapie et Pédicurie -podologie, l’étude de dossiers de candidats entrant dans le cadre de la Formation Professionnelle Continue (2 places en ergothérapie et 4 places en Pédicurie-Podologie) est également d’actualité sur le mois d’avril 2023. Ces candidats, avec ou sans baccalauréat et justifiant de 3 ans de cotisation à un régime de sécurité sociale, avaient jusqu’au 31 mars 2023, pour déposer leur dossier. Nous dénombrons 5 candidats pour la Pédicurie Podologie et 4 candidats en ergothérapie, pour ce mode d’entrée. Les résultats leur seront communiqués le 12 mai 2023. Si les places ouvertes à ces candidats ne sont pas pourvues, elles seront « basculées » sur Parcoursup.

Pour la filière en psychomotricité, cette année, conformément à l’article 25 de l’arrêté du 7 avril 1998, les personnes remplissant les conditions liées à cet article de loi, peuvent déposer leur dossier de candidature pour passer les épreuves d’admissibilité, jusqu’au 4 mai 2023. Les épreuves se dérouleront entre le 5 et le 9 juin 2023. Les résultats d’admission pour ces candidats seront connus le 4 juillet 2023.

Pour la filière en masso-kinésithérapie, le mode d’entrée se fait après une 1ère année de Licence Accès Santé (arrêté du 17 janvier 2020). Actuellement 463 pré-vœux ont ainsi été formulés pour 86 places.

Par ailleurs, 2 places sont également ouvertes aux candidats répondant aux conditions présentées à l’article 25 de l’arrêté du 2 septembre 2015. Nous dénombrons 65 dossiers complets pour ce mode de recrutement. Après une étude approfondie des dossiers par l’équipe pédagogique de l’IFMK, 8 candidats se verront convoquer à un entretien individuel d’admission entre le lundi 19 juin au vendredi 30 juin 2023. Pour ces candidats, les résultats seront communiqués le 3 juillet 2023.

Nous remercions l’ensemble des candidats pour leurs intérêts et nous remercions l’ensemble du corps pédagogique pour le travail conséquent autour de Parcoursup.

Nous avons hâte de vous retrouver à la rentrée !

Soirée débat organisée par le BDE TADEI

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Le mercredi 3 mai, le BDE TADEI vous invite à une soirée débat sur le campus de Balzac, 25 Rue Balzac, à Alençon.

Au programme : Ma soirée, bien informé, bien protégé.

L’occasion de mettre à l’honneur les bonnes pratiques et les bons comportements pour passer une soirée réussie.

Des étudiants et des professionnels auront donc la parole pour esquisser des pistes de réflexion sur les soirées.

Une collation dinatoire est également prévue.

On vous attend nombreux à cet événement !

JFK nous voilà – Excursion aux Journées Francophones de la Kinésithérapie

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Présentation des JFK

Des membres de l’IFRES étaient présents aux dernières journées francophones de la kinésithérapie (JFK) qui se sont déroulées à Rennes, du 29 mars au 1er avril 2023.

Ce congrès, qui a lieu tous les deux ans, a rassemblé 1850 personnes. Il est aussi l’occasion de nombreuses conférences, communications et présentations de travaux et posters de la communauté professionnelle et estudiantine.

Pose ta blouse

Ainsi Léa LEXELINE, étudiante de 4eme année à l’IFMK de Damigny, a présenté, sous format poster, un retour d’expérience de la construction d’un projet de prévention intitulé « pose ta blouse », sur la thématique du burnout des soignants. Elle a réalisé ce projet durant son stage de service sanitaire à la CPAM de la Manche. Léa y décrit les différentes étapes du projet de santé publique, et le devenir de celui-ci, porté maintenant par la CPAM au niveau régional.

Elle revient aussi sur son expérience acquise par la participation à ce service sanitaire.

Le rapport aux études initiales en Masso Kinésithérapie, l’intervention de Madame Delphine GUYET

Delphine Guyet a présenté deux communications et collaboré à deux autres présentations. Dans un premier temps, en lien avec l’expérimentation dans laquelle l’IFRES est engagée depuis septembre 2021, avec l’université de Caen, elle s’est interrogée sur ce que savent les nouveaux entrants de ce cursus en expérimentation entrainant une double diplomation licence sciences du soin / DE et de leur futur métier de rééducation / réadaptation. Ainsi les 192 étudiants de première année (2022/2023) ont été sondés par questionnaire le jour de la rentrée. Les 68 répondants déclarent une connaissance mitigée de cette double diplomation tout en estimant que c’est une opportunité, même s’ils ne savent pas encore ce qu’ils vont faire de cette licence. Leur entrée dans les métiers de rééducation est favorisée par un éthos familial, un statut actuel ou passé de sportifs et la rencontre de rééducateurs lors de soins personnels. Concernant leur projection dans le métier, ils veulent faire ergo, kiné, psychomot, podo, sans être en capacité de se projeter dans les qualités du professionnel qu’ils veulent devenir.

L’institut a donc un grand rôle dans l’accompagnement de la professionnalisation des étudiants et leur projection dans le rôle social qui est attribué à ces professions, pour les amener progressivement à « faire rééducateur, faire une rééducation, faire sa rééducation ». Cette étude va se poursuivre durant toute la scolarité, nous permettant d’adapter au plus près notre accompagnement et projet pédagogique aux ressentis/évolutions des étudiants.

Mme Guyet s’est aussi intéressée aux préoccupations professionnelles des futurs masseurs-kinésithérapeutes révélées par les choix de thématiques de mémoire des 4 dernières promotions (2020 à 2023). Les étudiants s’orientent spontanément vers des recherches de terrain, dans un but de professionnalisation pour connaitre les pratiques de leurs futurs pairs. Les soft skills / compétences relationnelles ainsi que l’interprofessionnalité sont des sujets émergents. Le domaine du sport et de la prévention sont très prisés des étudiants.

Dans la même recherche de la compréhension des effets d’une réforme, en lien avec les travaux de PEREZ ROUX, il est recherché cinq années après la mise en place de la réforme des études, temps de relative stabilisation, et après la diplomation de la première promotion de la réforme, quelle est maintenant la perception chez les étudiants de celle-ci.  Par un questionnaire diffusé nationalement et explorant de façon plus approfondie les représentations des étudiants sur le futur métier, le rapport à la formation, certains aspects liés aux études (cours, évaluation, mémoire, stage, etc.) et l’évolution des représentations et du rapport au métier à l’échelle des 4 années d’étude. Il ressort, par rapport à 2019, une évolution des représentations et des préoccupations sur la durée de la formation qui rend compte, dans une certaine mesure, d’un processus de construction professionnelle. Ainsi, en K1, les compétences professionnelles survalorisées renvoient à la « bonne maitrise des techniques de soin », alors que les K4 sont plus nombreux à indiquer que le professionnel doit « posséder des qualités relationnelles » et « savoir réaliser un bilan diagnostic pour mettre en place un programme pertinent ». Concernant la formation, les K1 attendent prioritairement une « transmission des gestes professionnels (savoir-faire) » alors que les K4 attendent prioritairement du tuteur un « échange sur des questions professionnelles » ; ils souhaitent que ce dernier les « considère comme un collègue à part entière » et envisagent les stages comme le moyen de se sentir progressivement MK. La contribution révèle des évolutions et permet de comprendre des processus de construction professionnelle à l’œuvre sur la durée des études. Elle montre toutefois un écart entre l’intention de professionnalisation / universitarisation et les préoccupations des étudiants, davantage focalisés sur l‘apprentissage du métier.

La dernière communication, réalisée elle aussi en collaboration comme la précédente, était centrée sur le diagnostic masso kinésithérapique (DMK). Celui-ci est un objet apparu à la fin des années 1990, développé dans différents textes et est présent dans le référentiel de formation en France depuis 1996. A l’heure actuelle il n’existe pas de définition consensuelle de cet objet. Un consensus inter-IFMK a été recherché par une méthode en « boule de neige ». Vingt-et-un IFMK ont participé. La définition du DMK retenue est : « Le Diagnostic Masso-Kinésithérapique est une synthèse formalisée s’intéressant à l’autonomie gestuelle antérieure, actuelle ou potentielle d’une personne. Il est issu d’un raisonnement clinique évolutif tenant compte des dimensions BioPsychoSociales de la personne en situation de rééducation-réadaptation. Il permet de tendre vers une décision thérapeutique la plus adaptée possible et l’établissement d’un pronostic ». C’est une avancée pour l’enseignement du DMK en formation initiale comme continue.

Au total, des journées riches de rencontres, enseignements, projets, d’idées à développer au sein de l’institution au service de la qualité de la formation pour les étudiants et leurs futurs patients.

Rendez-vous dans deux ans à Montpellier !

Photo prise aux JFK avec Mme Marion Demeure, M. Bourges, responsables pédagogiques
Mme Guyet Delphine, conseillère scientifique à l’IFRES

Rendez-vous dans deux ans à Montpellier !

Avis aux étudiants et intervenants, préparez vos sujets de communication